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en route vers biancotto !

Pour la troisième demi finale de son histoire, l'Enorme FC rencontrait un très vieux compère de jeu avec Brazil Diamonds, plusieurs fois championne mais encore jamais, bizarrement, allé plus loin que les demies dans leur histoire. Il faut dire que, pour une fois, l'Enorme fait figure d'équipe expérimentée puisque aucune des équipes en demi-finale n'avait jamais atteint ce stade auparavant. Temps radieux, adversaire sympa, arbitre réputé, tout était réuni pour un chouette match. Brazil affirme être venu chercher le nul puisqu'ils ont passé tous leurs tours précédents aux pénos, le dispositif tactique de l'Enorme tourne autour de deux récupérateurs destinés à projeter rapidement vers l'avant nos vifs ailiers et à jouer éventuellement le contre.

Greg est le grand absent suite à une chute à ski et 5 cotes brisées, en hommage à son réalisme devant le but Clément expédie à l'échauffement une belle frappe par dessus les filets et sur le périph', ballon qui explosera quelques minutes plus tard façon attentat.

Le match démarre après une minute de silence pour les événements de Toulouse. Brazil prend le jeu à son compte, récupère les ballons au milieu et joue rapidement vers l'avant et ses attaquants grands et costauds, sans toutefois jamais être réellement dangereux. En contre, Seb a tout de même le temps de mettre sur orbite Clément P., qui court tout droit et frappe très fort pour ouvrir le score un peu contre le cours du jeu. Premier tournant puisque Seb, suite à une excellente non anticipation de Julien -qui admirait son attaquant tricoter avec facilité-, parvient à se blesser en dégageant une action chaude. Entorse du genou ? Ou bobo à deux balles pour frimer ? On le saura après la batterie de tests médicaux de la semaine (Synthol et bière), en tout cas on le reverra pas du match (un peu comme Makrem). Seb tout content toutefois de signaler qu'il a eu le temps de faire une passe dé, alors même que ses stats ont chuté, le con. Bref, Brazil reprend le jeu à con compte et se fait battre une seconde fois en contre. 2-0, toujours pas de tir cadré de Brazil qui pourtant fait le jeu mais n'arrive pas à être réellement dangereux. Sur une bonne incursion de son 17, il faut toutefois une parade réflexe du gardien de l'Enorme façon hand pour ne pas se retrouver à 2-1, sans qu'il n'y ait alors eu quelque chose à redire. Au contraire, Clément M. arrache les toiles d'araignée de la lucarne gauche de Brazil sur un joli coup-franc pour porter le score à trois pions à zéros. Cher payé mais les énormiens ont su être réalistes. Mi-temps.

Seconde mi-temps, l'EFC prend l'eau et encaisse un but pour fêter l'arrivée de clément M. en arrière droit, marquage raté et but en deux temps (première frappe pas bien violente mais seulement dévié par le goal qui permet à Brazil de revenir au score). Brazil pousse alors, l'enorme est désorganisée mais pas vraiment mise sous pression, en dehors d'une claquette sur un long ballon lobé et cadré, il n'y aura pas grand chose à se mettre sous la dent finalement. En face, les occasions sont sporadiques mais toujours très franches, et il faut un grand gardien brésilien et des interventions inspirés des défenseurs blancs pour sortir 3 ou 4 ballons plus que chauds. Brazil alterne avec le moins bon heureusement : c'est sur une mésentente de la défense que Clément P. -homme du match, étoile !- va récupérer la balle à l'épaule et marquer dans le but vide le quatrième pion, s'il n'arrête pas les attaques brésiliennes, fait sentir que le match est plié.

Fin du match, on est en finale ! Ambiance à peu près nulle, on croirait qu'on a perdu contre Chennevières. Douche et apéro bien sympa dans la riante contrée de la porte d'Asnières (trop souvent ignorée par les guides) dans le seul bar ouvert à 200m à la ronde.

La finale est programmée contre BLEU CACTUS, une de nos bêtes noires (3 victoires en 11 matchs et on reste sur un 8/1 et 4 défaites...) vainqueurs 3-1 de leur première demi finale contre Socratès, lui aussi puceau à ce niveau. Rendez-vous le samedi 9 juin pour la clôture de la saison. D'ici là, l'Enorme n'aura qu'un seul objectif, celui de gagner enfin un championnat, le premier de son histoire.

Pour cela, Joinville, meilleure équipe de 2012 et depuis novembre, se dressera face à l'Enorme bien handicapée par les blessures dès samedi prochain.

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