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victoire 2-1
Temps ensoleillé, pelouse en très bon état, environ 12 spectateurs.
Il aurait été rageant de perdre des points aujourd'hui tant l'Enorme a dominé les débats.
Jusqu'à l'ouverture du score par les locaux autour de l'heure de jeu, la partie s'est jouée sur un faux rythme, l'altitude n'y étant pas étrangère.
Sur le 1er but, trois énormistes attirés par le ballon, laissent l'ailier droit libre de tout marquage.
Ce dernier a tout le temps pour remonter ses chaussettes, s'allumer une clope puis ajuster un centre repris victorieusement par un attaquant cormeillais.
Auparavant l'Enorme s'était créée les seules opportunités du match, mais des tirs stratosphériques, des passes mal ajustées, des mauvais choix et un bon gardien de but rendent cette domination stérile.
Après un but encaissé contre le cours du jeu, l'Enorme, loin de s'effondrer, emballe le match, ajoutant le punch qui lui manquait jusqu'alors.
Le bloc équipe remonte, et le jeu se cantonne dans le camp cormeillais.
Un premier but de Pierre, sur un service de Clément ramène les deux équipes à égalité.
L'Enorme pousse pour arracher la victoire -montée de Clément digne des 10 commandements, lob poborskien de Iannis, multiplication des centres- mais rien n'y fait.
Un carton jaune non justifié, et 2 interventions adverses "limites" dans leur surface, confirment que dans cette partie l'Enorme doit faire face à des vents contraires.
Mais il faut croire que les énormiens ont le pied marin: dernier coup franc de la partie, reprise d'Ahmed monté aux avant postes, cafouillage et frappe magistrale d'Aurélien qui crucifie le gardien ( j'étais loin sur l'action).
Certes, les latéraux n'ont pas été avares en efforts, les attaquants ont toujours offert une solution et Papy, comme d'hab'... mais s'il fallait citer un joueur parmi les onze, ce serait Baptiste, qui a serré les dents et pris place dans les bois.
A une époque où des millionnaires valides refusent de sortir d'un bus, c'est une belle leçon donnée à la France du foot.
PS: Bon anniversaire à Patrick Battiston ( 54 ans).
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