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Bon, une fois n'est pas coutume, je m'y colle !

Ce samedi 6 juin 2009 est donc l'occasion pour l'Enorme d'inscrire un ligne supplémentaire à son palmarès. Tout commence plutôt mal, le temps n'étant pas de la partie. C'est un ciel gris et pluvieux qui accueille les joueurs de l'Enorme. Les énormiens sont malgré tout présents à l'heure fixée. Une vingtaine de minutes à patienter, le temps que les organisateurs daignent nous attribuer un vestiaire, le temps également d'apercevoir les équipes de Valence ... ou Valenciennes - on ne sais plus trop, une ville visiblement située près du Mans - et de Montpellier, qui s'apprêtent à disputer la finale de la coupe de France entreprises. C'est la grande fête du « football diversifié » à laquelle contribue modestement le foot-loisir et ses représentants du samedi matin.

Vers 9h20, les premiers joueurs de l'Enorme quittent les vestiaires pour tester ce synthétique de grande qualité. Le temps pluvieux permet ainsi à l'EFC d'envisager un jeu à la barcelonnaise – la presse ayant révélée que le Druide, Ludo S. et notre cher Président se sont rendus du côté du Camp Nou pour prendre conseil auprès de Pep et de Johan - .
Les joueurs arrivent peu à peu sur la pelouse, les profs de sport sont presque à l'heure, et c'est Julien R. alias Kezman qui prend en charge l'échauffement.
Vient ensuite la causerie d'avant match. Le Président, déçu de ne pouvoir participer, parvient toutefois à motiver ses troupes. Ludo S., puis Hamid, toujours complémentaires, redonnent les consignes. Il s'agit de retrouver cette envie qui nous a cruellement fait défaut lors des trois derniers matchs.

Nos adversaires semblent eux aussi très motivés, l'échauffement est sérieux. Chose agréable, c'est un trio arbitral qui est chargé de diriger la partie, ce qui ne donnera lieu à aucune contestation.

L'Enorme commence avec le onze de départ suivant :

Willou dans les cages, qui remplace notre Président-gardien, blessé la semaine précédente.
Une défense centrale Papy-Ludo S., épaulée par deux latéraux : David G. et Greg le revenant.
Vlad en milieu défensif, Piwi et Ana en relayeurs et Monac en chef d'orchestre.
Un duo d'attaque enfin formé de Kezman et du sauveur / Sammer / Baresi / le triple-double / l'attaquant vedette.
Le banc est bien rempli, puisque pas moins de 18 énormiens ont fait le déplacement.

Revenons à nos moutons. Le match démarre avec beaucoup d'engagement, la partie semble assez équilibrée, bien que l'EFC perde quelques duels, en milieu notamment. La défense est heureusement bien en place, et Willou au final très peu inquiété par les attaquants des Tromblons. L'Enorme pèche dans la transmission, les passes et les contrôles sont souvent ratés, et nos attaquants touchent très peu de ballons. Le jeu à la barcelonnaise promis par nos dirigeants semble donc remis aux calendes grecques. Quelques changements sont effectués par le Druide, mais rien n'y fait, l'EFC peine à créer le danger dans la défense adverse. C'est donc sur un score nul et vierge que les deux équipes regagnent les bancs de touche (les dirigeants ayant décidé de ne pas se rendre aux vestiaires, trop éloignés pour les vieux os de Papy). Les énormiens profitent de la pause pour prendre quelques vitamines, oranges et Powerade étant de la partie. Les coaches procèdent à de nouveaux changements, et l'EFC revient sur le terrain plus motivée.

L'engagement semble en effet supérieur dans cette seconde mi-temps. Les énormiens gagnent davantage de duels, la balle est plus souvent dans le camp des Tromblons. L'Enorme se procure trois grandes occasions. Kezman manque par deux fois d'ouvrir le score. Une première fois, parfaitement servi par l'attaquant vedette, il se voit contré à bout portant par l'excellent gardien des Tromblons. Puis, lancé en profondeur, et bien qu'ayant fait la différence sur le gardien adverse, ce dernier arrête la balle de la main en dehors de sa surface. Les énormiens qui s'attendent à une expulsion ou une exclusion temporaire, n'obtiennent hélas qu'un coup-franc, non transformé. Il est à souligner que l'arbitre central a fait le choix pour ce match de ne pas avertir les joueurs, bien que les deux équipes n'hésitent pas à aller au contact. Au final, un seul carton jaune sera distribué à un joueur des Tromblons. L'Enorme se procure une troisième occasion. L'attaquant vedette, à l'entrée de la surface, décoche une frappe qui nous vaut un arrêt magnifique du gardien des Tromblons. Peu d'occasions pour nos adversaires bien que la seconde mi-temps soit assez équilibrée.

C'est donc de nouveau sur un score de parité que s'achève la seconde mi-temps. C'est une séance de tirs au but qui va départager les deux équipes, et donner l'occasion à l'un des deux finalistes d'investir dans une salle de trophées (le coffre de la voiture d'Olivier faisant provisoirement office de salle des trophées de l'EFC).
Les onze joueurs sur le terrain au coup de sifflet final vont donc s'élancer tour à tour au cours d'une séance interminable. Il ne faudra en effet pas moins de 16 tireurs pour départager les deux équipes. Côté EFC, seuls Piwi (auteur d'un grand match, et qui aura l'occasion de se racheter lors d'un second TAB) et Ouille voient leurs penalties stoppés. Il est à signaler qu'aucun joueur de l'EFC n'a manqué le cadre à l'occasion de cette séance. Willou de son côté nous sort deux TAB et en voit un troisième - pourtant synonyme de victoire pour les Tromblons - effleurer le haut de sa barre transversale.

Score final : 14 à 13 pour l'EFC. Cruelle façon de se départager, dommage que la ligue n'ait pas prévu de prolongations. Les énormiens accourent dans les bras de Willou qu'ils tenteront, en vain, de soulever.

Fêtant son jubilé, c'est le Druide qui se voit remettre la coupe, et la brandit fièrement au ciel. Les énormiens fêteront ce titre à la buvette, attendant désespérément quelques merguez qui ne viendront jamais.

L'Enorme finit ainsi l'année avec un second titre. Le sort du championnat semble scellé, même si l'EFC peut toujours espérer un coup de pouce des Parisiens samedi prochain. C'est un tournant pour l'équipe, puisque bon nombre de joueurs sont annoncés en partance vers d'autres cieux.

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